round 2.
Dans la catégorie « uppercut »: Rêve d’une pomme acide, Justine Arnal, Quidam. Un antiroman familial où les femmes pleurent en faisant la vaisselle, les hommes comparent leurs problèmes et leurs voitures et les enfants se demandent si c’est vraiment ça le bonheur conjugal qu’on leur vend pour plus tard. Une raclée.
Dans la catégorie « catapulte » : Officier radio, Marie Richeux, éditions Sabine Wespieser. Un récit sensible aux embruns bretons qui raconte les disparus de la Marine marchande pour ne pas oublier. Un texte mausolée comme une invitation à raconter et à se souvenir.
Dans la catégorie « plaquage » : Flamme, volcan, tempête, Pierre Boisson, éditions du Sous-sol. Une enquête sur une autrice oubliée du matrimoine littéraire français, Christina Pawlowska, et une grande question : que veut dire être écrivain.e ? C’est véritablement une grande question !
Dans la catégorie « superman punch »: Pente raide, Marin Fouqué & Samira Negrouche, Actes sud. Un récit à deux voix, deux plumes qui se retrouvent d’un côté et de l’autre d’une pente écrasée de soleil pour, d’un côté et de l’autre de la Méditerranée, raconter sans non-dits la colonisation française de l’Algérie. Bouleversant.
Ici : le podcast.
Dans la catégorie « soleil »: Kong junior, Jean-Christophe Cavallin, Seuil. Un interne en psychiatrie amoureux, un patient en fuite qui se prend pour le petit-fils de King-Kong et veut venger son grand-père, le tout pendant la Mostra de Venise. Captivant dès les premiers mots, ce labyrinthe romanesque vénitien !
Elle est belle, cette rentrée littéraire n’est-ce pas ?
